Le bonnet et la mer, une histoire qui dure
Pour vous la mer rime avec bikini et sandales ? C’est sans compter sa version sauvage, brute, celle des marins et des passionnés de navigation ! Partenaire de la 55e édition de la course croisière l’EDHEC qui aura lieu en avril à Brest, Blanc Bonnet est bien placé pour savoir que le bonnet fait aussi des émules à la mer ! Ce précieux couvre-chef fait partie des accessoires maritimes incontournables au même titre que la vareuse ou les bottes en caoutchouc. Nous on l’aime rayé, esprit marinière, très coloré comme notre modèle Navigateur avec ses 18 coloris, une version qui n’est pas sans rappeler le fameux bonnet rouge du commandant Cousteau.
Le miki, bonnet de marin breton
En Bretagne, le bonnet marin porte un petit nom bien à lui : le miki. Traditionnel et authentique, il se distingue par sa coupe courte, juste au-dessus des oreilles, qui permet aux marins de rester attentifs aux bruits environnants. Il se porte bien ajusté, de telle sorte qu’il ne risque pas de s’envoler (ceux qui ont déjà navigué en Bretagne savent !). Souvent, une bande velcro à l’arrière de la tête permet d’ajuster facilement le miki au tour de tête de celui ou celle qui le porte. Il se décline en plusieurs versions plus ou moins chaudes selon les saisons, du coton à la polaire. Les puristes préférèrent les coloris classiques comme le marine ou le noir, mais libre à vous d’oser le miki plus flashy. Un accessoire incontournable pour prendre la mer tout en restant protégés du froid ! Petit scoop, le Miki Blanc Bonnet fera son apparition dans les prochains mois !
Le bonnet de quart, roi des mers
Oubliez jacquard et pompon, à la mer, les vrais de vrais ne jurent que par le bonnet de quart ! Baptisé ainsi en référence à la période de service d’un marin ou d’un équipage sur un bateau, ce bonnet marin est l’alternative idéale au miki breton. Éprouvé depuis des années par des générations de matelots, il était originellement confectionné en laine vierge, particulièrement chaude. Sa maille serrée empêche l’eau de pénétrer dans le tissu et limite l’absorption de la pluie. Une aubaine pour les pêcheurs terre-neuvas qui devaient affronter les éléments des mois durant. Désormais, sa coupe classique sied à la fois aux hommes et aux femmes, qui peuvent twister son allure grâce au revers, à porter plus ou moins grand selon l’effet souhaité !
Le bonnet docker, un must have stylé
Vous l’avez peut-être remarqué, le bonnet docker fait un retour en force dans nos dressings ! Il s’agit en réalité du même style de bonnet que le miki breton, les deux étant d’ailleurs souvent utilisés de façon confondue. Comme son nom l’indique, le bonnet docker était initialement porté par les dockers pour braver une météo souvent peu clémente sur les côtes bretonnes. À l’image du miki breton, ce couvre-chef possède un revers et un système de serrage à l’arrière de la tête. Aujourd’hui, il s’est totalement démocratisé pour devenir un véritable accessoire de mode, intemporel et passe-partout puisque c’est l’un des rares bonnets qui peut se porter toute l’année. En coton, en velours côtelé, en laine ou même en cuir, à vous de choisir votre version du bonnet docker ! Et vous savez quoi, notre bonnet docker s'appelle le bonnet Marseille, 14 coloris pour trouver le bonnet ultime de votre look !
Le bâchi, bonnet marin à pompon
Qu’on se le dise, à la mer, le bonnet arbore rarement un pompon ! Sauf sur le couvre-chef emblématique de la Marine Nationale, baptisé « bâchi » en argot maritime. D’origine écossaise, ce bonnet de marin (parfois appelé à tort béret) est porté traditionnellement par les matelots et les quartiers-maîtres depuis le XIXe siècle. Il est reconnaissable à son pompon rouge, dont l’origine a fait naître bien des légendes ! On a longtemps pensé qu’il permettait d’amortir les chocs lorsque les marins se cognaient la tête en circulant dans les coursives des bateaux et sous-marins. En réalité, la houppette, comme on l’appelle officiellement, est simplement présente pour orner le brin de laine de départ qui ressort au milieu du bâchi !