L'histoire du bonnet chapitre 4 : Le bonnet inspire les peintres !
Le bonnet à l’époque de la Renaissance
Qui aurait cru que le bonnet serait une icône de la mode au XVe siècle ? Et pourtant, les grands maîtres de la peinture comme Rembrandt, Van der Weyden ou Bellini ne s’en passaient pas ! Dans leurs tableaux, le bonnet est partout. Prenez L’homme au bonnet rouge de Hans Memling : ce bonnet conique et flamboyant, c’était LA touche chic de l’époque, une sorte de “casquette hype” avant l’heure.
Rouge pétant = noblesse garantie !

Le bonnet, une machine à remonter le temps
Dans l’art, le bonnet est plus qu’un accessoire : c’est une vraie machine à remonter le temps. Des historiens peuvent dater des œuvres rien qu’en analysant un bonnet, comme L’homme au bonnet rouge (1470). Il y a aussi le fameux bonnet d’âne du XIXe siècle, celui des cancres à l’école ! Et que dire de La liberté guidant le peuple de Delacroix avec son bonnet phrygien rouge, symbole de la Révolution. Qui aurait cru qu’un bonnet pouvait en dire autant ?
Quand le bonnet devient un symbole
D’un simple accessoire à un symbole puissant, le bonnet a tout vu ! Dans Mon bonnet rose de Jef Aérosol, il devient l’emblème de la lutte contre le cancer du sein, tout en restant terriblement stylé. Et que dire de la trilogie Travailleur au bonnet noir de Timothy Archer ? Ici, le bonnet noir raconte la dureté du travail, tout en ajoutant une touche mystérieuse et badass à ses portraits.

Le bonnet, la muse des artistes modernes
Le bonnet n’a pas fini de faire tourner les têtes ! En 2020, Ayako David Kawauchi peint Le bonnet, où un garçon porte un bonnet rouge qui attire immédiatement le regard. Et avant lui, Odile Redon avait déjà capté l’attention avec son Portrait de jeune femme au bonnet bleu. Un bleu si éclatant qu’il en ferait pâlir d’envie les plus grands designers de bonnet aujourd’hui.